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Cours des 402 du 05/06/20


Bonjour les 402 ! Voilà le week-end "aussi-loin-de-chez-nous-que-l'on-veut" qui arrive ! Bientôt le conseil de classe, aussi !

J'ai mis sur Pronote :

- la note de dictée

- celle de votre projet "Porcelaine et coups de canon"

- et à tous ceux qui ont rendu l'intégralité de leur travail pendant le confinement, j'ai ajouté un 20/20 !

Pour aujourd'hui, nous reprenons notre séquence 5.


Tout d'abord, levez-vous, et répondez de mémoire aux questions suivantes :

  • Donnez les titres, auteurs et dates de toutes les œuvres étudiées dans la séquence 5.

  • A quel genre appartient chacun d'eux ?

  • Rappelez quels sont les personnages imaginés par Rousseau.

  • Rappelez l'intitulé de la légende de nos premiers repérages au surligneur.

Vous avez su répondre à tout ? Félicitations ! Vous pouvez ressortir votre texte, votre cours et 2 nouveaux surligneurs.



Copier les questions suivantes en sautant 1 ligne au-dessous de ce que vous avez écrit.


Questions :

1) A quel temps sont conjugués les verbes des 5 premières lignes ? Quelle est la valeur de ce temps ?

2) A quelle catégorie sociale appartiennent Émile et sa mère ? Justifiez en citant le texte.

3) Que propose Rousseau à son élève ? Pourquoi la mère est-elle indignée ?

4) A quelles conditions peut-elle accepter ce que propose Rousseau ?

5) Cherchez, dans les 5 premières lignes, une phrase qui peut choquer la société aristocratique du XVIIIe siècle.


A présent, relisez votre texte et ré-écoutez la lecture oralisée ci-dessous :

Maintenant, essayez de répondre seul à toutes les questions posées (au crayon de papier ou stylo, peu importe).

Dès que vous avez fini, vous pouvez visionner les vidéos ci-dessous :

D'abord celle-la :

Puis celle-ci qui reprend la question 2 :

Et enfin ces deux-là (j'ai été coupée sur la fin de ma dernière phrase, mais on comprend quand même) :


Légende :

Des propos révolutionnaires :

"tout citoyen oisif est un fripon" (l. 5)

"Vous ne serez jamais réduit à travailler pour vivre ? Eh ! tant pis, tant pis pour vous !" (l. 15-16)

"J'aime mieux qu'il soit cordonnier que poète ; j'aime mieux qu'il pave les grands chemins que de faire des fleurs de porcelaine" (l. 23-24)


Au-dessous de vos questions, vous pouvez noter les éléments de réponses suivants :

1) Les verbes des 5 premières lignes sont conjugués au présent de l'indicatif. Il s'agit d'un présent de vérité générale.

2) Émile et sa mère font partie de l'aristocratie : "ne pouvoir être jamais qu'un lord, un marquis, un prince" (l. 11-12)

3) Rousseau propose à son élève d'apprendre un métier. Sa mère est indigné à l'idée que son fils puisse travailler : "Mon fils artisan ! Mon Dieu, y pensez-vous ?" (l. 10).

4) La mère d’Émile peut accepter l'idée d'un métier à condition qu'il lui fasse honneur : "Un métier honnête, au moins, direz-vous ?" (l. 18-19)

5) La maxime de Rousseau "Tout citoyen oisif est un fripon" (l. 5) est particulièrement choquante.

On s'arrête là pour aujourd'hui, les 402, c'est déjà pas mal ! Bon week-end !

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